Les Maladies Psychiatriques et les Troubles du Comportement

Qu'est-ce Qu'une Maladie Mentale ?

Par opposition à cette attitude primitive, divers mouvements se sont succédé, à travers les siècles, pour humaniser les soins aux aliénés et leur accorder la dignité de malades. C'est également sous cette influence que les psychiatres du xixe siècle établirent la nécessité de séparer les malades mentaux des vagabonds et des prostituées, puis de distinguer parmi les malades mentaux des catégories permettant de les classer dans les diverses parties des asiles. Les taux de suicide chez les jeunes Inuits sont parmi les plus élevés au monde, soit 11 fois la moyenne nationale. La schizophrénie dysthymique est une catégorie utilisée pour classer les individus montrant des aspects à la fois dysthymiques et schizophrènes. La schizophrénie et le trouble bipolaire sont des exemples de ces troubles. Dans le même temps, la mise au point de nouveaux médicaments prometteurs permet de soulager les symptômes de ces maladies et d’aider les victimes à mener une vie plus normale.

Le malade mental, par la mise en question de la réalité commune à laquelle il se livre, par les comportements imprévisibles et les transgressions à la règle qu'il se permet, peut provoquer des réactions de rejet. Un épisode psychotique peut être induit par différents troubles mentaux dont la schizophrénie, la dépression, la bipolarité et la toxicomanie. Il est difficile de tirer des conclusions sur la façon dont le droit envisageait le malade mental en raison de l’absence de documents et de diagnostics. Bon an mal an, plus de 500 000 Canadiens s’absentent du travail en raison de la maladie mentale. Dans le pays de Trèves, on livre au bûcher en quelques années 8 500 fous. Jadis, on mettait les fous sur un bateau qu'on laissait dériver au long d'un courant. Il s'agit d'un définition environnementale du handicap. Il n’empêche qu’il faut agir au niveau des sensibilités et réaliser que rien ne peut progresser pour favoriser l’intégration des personnes souffrant d’un grave handicap psychique dans la Cité sans la collaboration de tous les partenaires.

Certains troubles peuvent se limiter à quelques effets temporaires, alors que d'autres peuvent impliquer un handicap substantiel et une aide assistée. Un exemple de programme de prévention secondaire réside dans les programmes destinés aux personnes ayant survécu à la violence et qui viennent en aide aux personnes aux prises avec le trouble de stress post-traumatique, la dépression et les idées suicidaires. Les programmes de prévention secondaire ciblent les jeunes qui présentent déjà un risque de violence ou de délinquance, mais qui n’ont pas encore adopté de comportement antisocial ou violent. Nous avons plutôt adopté un système qui accorde à ces délinquants toute la liberté compatible avec la sécurité du public. Bien des malades mentaux, hallucinés, mélancoliques, hystériques, étaient confondus avec ces derniers. Bien que la maladie mentale soit de plus en plus considérée comme étant l’équivalent d’une maladie physique, il n’en demeure pas moins que des préjugés continuent de persister, ce qui n’aide en rien la personne malade.

Jusqu'à ces dernières années, et encore aujourd'hui en bien des endroits, l'exclusion est réalisée par l'internement dans des asiles, habituellement éloignés des villes, et où les « aliénés » sont enfermés derrière des grilles et des sauts-de-loup. L'exclusion rituelle a pris souvent des formes plus subtiles. Il est notable cependant qu'il aura fallu attendre la seconde moitié du xxe siècle pour voir poindre, à l'égard du malade mental, une attitude qui ne soit plus celle de l'exclusion rituelle. Depuis le lancement de cette initiative, 83% des gens ont déclaré que les attitudes à l'égard des maladies mentales se sont améliorées. Mais c'est surtout l'œuvre clozapine 25mg médicale de quelques psychiatres européens (Pinel en France, Conolly en Angleterre, Chiarrughi en Italie) qui, au début du xixe siècle, inaugura une attitude nouvelle à l'égard des malades mentaux. 15. 15 Les programmes de prévention du crime primaire se concentrent sur le début de la violence ou de la délinquance chez les jeunes atteints d’un trouble mental. Un exemple de programme de prévention primaire consisterait à réduire l’exposition des jeunes vulnérables déjà atteints d’un trouble émotionnel à la violence dans les médias. ’évaluation du risque utilisés dans le système de justice pénale. De plus, pour les intervenants dans le domaine de la prévention du crime et au sein du système de justice pour les adolescents, le livre de Vincent, G. et al.

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